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  • Photo du rédacteurDjango Retroman

Final DESTINATION

Dernière mise à jour : 31 mars 2019

Ces derniers jours je suis plutôt nostalgique des années 2000 , la faute à un coffret double dvd de concerts du groupe Sum 41 chiné à Cash Express .


Je me suis donc relancé dans une saga que j'affectionne particulièrement , Destination Finale .


Je pourrais vous parler du 1 , du 2 , du 3 , mais j'ai envie d'évoquer le 4 et peut être prochainement le 5 .


Pourquoi ?


A cause de cette foutue affiche .

Vous vous doutez bien que si j'aborde ce film sous cet angle là c'est qu'un détail vestimentaire aura attiré mon attention .


Sur cette affiche on notera les allures so 2000s des principaux protagonistes à commencer par le personnage de Nick interprété par Bobby Campo qu'on retrouvera plus tard dans la série Netflix ( Coucou Mathilde ) Scream .


Il porte une sympathique chemise sans manche en denim . Je suis très denim en ce moment .


Je vous vois venir Mais bordel on s'en fou du look des personnages .


Certes .


Sauf qu'à aucun moment du film Nick ne porte cette chemise , passant la plupart du film en look casual jean et t shirt .


Pour le coup son allure sur l'affiche le ferait presque passer pour le personnage du garagiste .





Coucou Andy .


MAJ : J'ai oublié d'évoqué le fait que le véhicule de Nick est un magnifique Toyota Land Cruiser des années 80 .





1981 si je ne dis pas de bétises .


Bon ce petit apparté vestimentaire fait , j'vais quand même parler vite fait bien fait du film , parce qu'après tout j'ai toujours dis que j'aborderai aussi du cinoche sur mon blog .


A plaisir , je plaide coupable comme d'habitude .


La première chose qui frappe au yeux quand le film se lance c'est l'aspect très coloré et beaucoup moins dark des volets précédents .


La séquence d'ouverture qui nous plonge tout droit dans une course de Nascar n'est pas sans rappeler l'ouverture de la version longue de Miami Vice deux flics à Miami de Michael Mann qui nous immergeait au coeur d'une course nautique .


Brian Tyler succède à Shirley Walker pour assurer la B.O du film et quiconque connait un minimum le cv du bonhomme (La saga Fast and Furious par exemple ) devine que ça va être plutôt bourrin .


Bourrin certes mais diablement efficace .


Là où Shirley Walker proposait des pistes sombres , lorgnant parfois du côté d'Howard Shore à ses débuts , Tyler livre des morceaux survoltés ce qui ne veut absolument pas dure baclés , bien au contraire .


C'est bien simple , pour moi , la musique sauve littéralement le film .



Encore que je considère ce volet comme un sympathique nanar et non pas un navet .


Sorti en 2009 en pleine explosion de la hype 3D ( Avatar m'voyez ) , Destination Finale 4 ( Ou plutôt The Final Destination ) a été conçu et pensé pour ce format .


Ce que l'on perd en tention dramatique ( là où Destination Finale 1 et 3 excellaient ) on le gagne en hémoglobine .



Personnages gadgets dont on a absolument rien à faire , le film se contente de suivre à la lettre le postulat propre à la saga .


C'est d'autant plus regrettable qu'il est signé David R.Ellis réalisateur du très bon deuxième volet .


D'une durée relativement courte ( Le bluray affiche 1h16 au début du générique de fin ) , Destination Finale 4 a quand même le mérite de ne pas passer par quatre chemins et offrir des morts toujours aussi douloureuses .


Si certaines séquences se contentent de faire écho aux autres opus sans jamais vraiment s'en affranchir , d'autres en revanche s'avèrent très réussies comme l'explosion du centre commercial .


Si par essence , la saga Destination Finale n'a jamais eu la prétention d'offrir des personnages d'anthologie , les opus précédents offraient quand même des protagonistes relativement crédibles et attachants .


Ici , il n'en est rien et tous s'avèrent aussi caricaturaux les uns que les autres .


Pèle-mèle nous avons droit à deux couples d'adulescents , un raciste , un black alcoolique , un garagiste .


Ceci dis , dans le contexte d'un film pop corn comme Destination Finale ce n'est absolument pas gênant et j'avoue qu'avoir des personnages aussi bien écris que pour la trilogie Batman de Nolan ça m'aurais carrément ennuyé !


Je retiendrai quand même cette superbe réplique " J'ai fais des cookies " ! .


Bref bref bref , je ne pense pas qu'il faille voir Destination Finale 4 comme un véritable film mais comme une attraction 3D d'1h16 et par les temps qui courent mieux vaut ne pas se priver d'un petit peu de divertissement même si celui-ci est vite oublié .


Pour finir un petit mot sur la séquence finale du film qui aurait mérité d'être mieux exploitée , faisant écho au titre original , The Final Destination .



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